Archive de novembre, 2011

Illustrator ou à raison

Un petit billet un peu plus didactique que d’habitude pour illustrer la différence entre une image matricielle et une image vectorielle.

Dans le cadre de mon métier ou entre amis, il m’arrive fréquemment d’aborder le sujet de la qualité des images, de l’impossibilité de faire du beau avec du moche ou encore de l’absurdité de la scène de Blade Runner où Harrison Ford arrive à zoomer 20 fois sur un détail sans perte de qualité. Il m’est donc venu l’idée de faire ce petit billet opposant les images matricielles et vectorielles, afin, lors d’une prochaine discussion sur le sujet, de pouvoir dire « ah bah attends, j’en parle sur mon blog ! ».

Je ne vais pas m’étendre sur des explications techniques entre les deux types d’images, je laisse ça à Wikipédia qui s’en chargera bien mieux que moi (ici et ici).

En gros, sachez juste que l’image matricielle est la plus courante, c’est elle que vous retrouvez dans vos photos numérique, sur les sites web, dans les jeux video, etc. L’image vectorielle est d’avantage destinée à l’impression et en particuliers aux logos car elle peut être agrandie à l’infinie sans perte de qualité.

Passons à la démonstration :

Image matricielle en .jpg :

Faites un clic droit sur l’image et « zoom avant » pour zoomer. 

Si vous vous amusez à zoomer sur l’image, vous découvrirez le classique effet de pixellisation bien connu de tous, peu à peu remplacé par le presque aussi moche « effet flou ». Dans tous les cas, c’est laid et on comprend vite qu’on ne pourra pas exploiter une image matricielle si sa taille n’est pas adaptée à son usage. Essayez donc d’imprimer ce chien sur une affiche A2, il ressemblera plus à une mosaïque antique qu’à un toutou.

Image vectorielle en .ai :

Faites un clic droit sur l’image et « zoom avant » pour zoomer.

Si vous effectuez la même manipulation ici, ô miracle, l’image reste nette à tous les niveaux de zoom ! C’est la magie de l’image vectorielle. Celle-ci n’est plus constituées de points collés les uns aux autres mais de formes géométriques dont les attributs ne sont pas affectés par le grossissement. Notre toutou peut être imprimé sur un timbre poste comme sur une affiche de ciné sans perte de qualité !

Bien sûr, chaque type d’image a ses avantages et ses inconvénients : l’image vectorielle sera parfaite pour les logos, les schemas ou les plans mais deviendra vite un vrai casse-tête dans le cas d’illustrations « classiques ». L’image matricielle quand à elle est indispensable à la capture d’image (scan, photo, vidéo), elle est généralement plus facile à produire et largement suffisante pour la majorité des usages.

Je développerai d’avantage si il y a des demandes ! ^^

6 trouilles

Dans un genre plus léger et plus traditionnel, une petite illustration sur Halloween, réalisé sous Painter dans le cadre de l’organisation d’un petit concours amateur en ligne.

halloween

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