Le point de vue
Le nouvel épisode de ma BD « A Day At Moyenmoutier » est tout juste fini. Pas besoin de blabla inutiles aujourd’hui, je crois que la planche parle d’elle-même. Bonne lecture ! 🙂
Le nouvel épisode de ma BD « A Day At Moyenmoutier » est tout juste fini. Pas besoin de blabla inutiles aujourd’hui, je crois que la planche parle d’elle-même. Bonne lecture ! 🙂
Il est tard, chaque pixel de mon moniteur semble me percer l’oeil par sa lumière… normal, je viens de passer une bonne partie de la nuit à finir le premier épisode de ma nouvelle BD. La bête est donc là et il ne vous reste plus qu’à cliquer sur « lire la suite » pour découvrir la première planche et le bla-bla qui va avec.
Tout d’abord, désolé pour le suspens à deux balles sur le titre (qui n’en valait pas la peine) et sur la quasi-désinformation par rapport à l’extrait montré dans un précédent billet, mais je préferais préserver l’effet de surprise pour les nouvelles techniques employées ici. Car même si cette série de BD me permet de raconter des histoires qui m’amusent tout en racontant ma vie et en réglant mes comptes, elle est surtout prétexte à m’essayer à un style plus « pro », avec l’utilisation de la couleur, ce que je connais très mal pour le moment. Cette série a donc toutes les chances d’évoluer dans sa réalisation à la fois au niveau des couleurs (j’essaye de maîtriser les principes de base du coloriage sous Photoshop pour ensuite tenter de trouver mon propre style), des effets infographiques et aussi de la mise en page (la police actuelle devrait laisser place à une police 100% originale).
Pour ce qui est de l’histoire, vous remarquerez que ce premier épisode est assez vide à ce niveau et se contente de présenter les personnages principaux (d’où « jour zéro » : le premier vrai épisode sera en fait le prochain). Par la suite, chaque épisode sera indépendant des autres et aura son scenario propre (avec une chute et de l’humour pas toujours fin à la Shlorg), s’inspirant de ma modeste vie. 3 histoires sont déjà écrites et n’attendent plus qu’à être illustrées. Pour la petite histoire du titre, c’est en fait les premiers mots d’une BD rélalisée en binôme avec Patoche. Cette dernière n’a jamais eu de vrai titre et on l’appellait entre nous « a day at Moyenmoutier », je trouvais que ce nom collerait bien à une série de BD dont le thème principal était mes potes et nos bringues, tout en faisant un clin d’oeil aux vielles BD faites avec Patoche qui me font toujours pisser de rire. A bientôt donc (je l’espère en tout cas) pour le 2ème jour, moi je vais me coucher :).
Epuisé à force de se torturer l’esprit, Eurynome dormait dans sa modeste chambre, froidement éclairée par la lune, dont la lumière était diffusée à travers la meurtrière. Son sommeil est agité, il fronce les sourcils et ses membres font des gestes brusques tendit que sa bouche s’ouvre pour lancer un appel à l’aide dont le son ne sort pas.Le bruit de la porte principale, suivi par le son d’armes jetées à terre, réveille Eurynome. Il bondit hors du lit, ouvre légèrement sa porte et approche son œil de l’entrebâillement. Il est rassuré de voir Caym et une vingtaine de chevaliers du seigneur De Paroy rentrer au château sous une apparence humaine. Certains sont blessés, d’autres épuisés et cinq d’entre eux manquent à l’appel. Caym s’arrête devant Aubert venu à leur rencontre et cherche son souffle avant de lui résumer leur bataille.
« Ce n’était qu’un premier contact, ils n’ont pas déployé toutes leurs forces. Le pouvoir ducal a changé de camp, nous ne sommes plus en sûreté ici, il faut partir pendant qu’il en est encore temps !
– Jamais, lui répond Aubert, il nous faut plus d’hommes. J’envoi un messager chercher des alliés outre-Rhin et demain, je participerai à la bataille. Même ton jeune protégé doit combattre !
– Mais il n’est même pas encore éveillé, il vient seulement de découvrir que nous ne sommes pas humains. Tu veux le sacrifier après l’avoir apprivoisé ?
– Comme tu voudras Caym, mais sache que je me battrai jusqu’à la mort pour défendre ma forteresse. »
Caym monte sans un mot vers sa chambre d’un pas pressé, visiblement vexé par l’attitude d’Aubert. Eurynome regagne sa couche le plus doucement possible, comme pour éviter d’attirer l’attention des monstres se trouvant derrière la porte. Ces personnes qui, hier encore étaient ses compagnons, font désormais peur au jeune homme et la simple idée de devoir leur faire face le lendemain matin fait battre violement le cœur d’Eurynome.
Les bruits ont cessé dans le château. La lumière chaude du soleil levant commence à illuminer les sapins et les pierres de la forteresse. Eurynome ouvre la porte de sa chambre en prenant bien soin de ne pas la faire grincer et emprunte l’escalier qui mène à la tour ouest, celle qui est en rénovation. Une fois arrivé en haut de celle-ci, il examine le trou béant dans le toit et réfléchit à la façon dont il pourrait utiliser cet orifice pour s’échapper de ce nid de démons. Alors qu’il commence à escalader plutôt habillement les poutres enchevêtrées, une voix le fait sursauter.
Comme le veut la tradition, mes chers amis fêtards et moi-même sommes allé admirer les feux d’artifice du 14 juillet depuis la Haute-Pierre à Moyenmoutier. Au delà du fait de pouvoir boire des Picon sous les étoiles et de pisser sur la cime des sapins, cette virée fut l’occasion de prendre quelques clichés nocturnes de la ville et des feux d’artifice. Petite sélection ici même.
Légendes :
1°) Une photo d’un de nos propres feux d’artifice : un truc qui tournait sur lui-même en projetant des étincelles.
2°) Extrait du bouquet final des feux « offerts » par la ville de Moyenmoutier. Le long temps de pose utilisé permet de voir plusieurs feux d’artifice sur la même photo (le premier qui trouve un symbole cabalistique ou un kanji dans cette photo, je lui envoi un dessin dédicacé ^^).
3°) Une photo de l’abbaye de Moyenmoutier prise plus tôt dans la soirée (un peu avant 22H).
4°) La vue de la Haute-Pierre lorsque l’on regarde vers l’ouest. Au premier plan, le hammeau du Rabodeau puis, derrière, une partie de la ville d’Etival-Clairefontaine.
Voila longtemps que je voulais m’essayer à l’AMV (Anime Music Video, un clip sur des images d’anime donc) et c’est aujourd’hui chose faite avec ce premier essai. Les images sont tirés des 3 premiers OAV de KARAS et la musique est une reprise de la célèbre sarabande de HAENDEL (issue de l’album Epicon par Globus). En fait, c’est cette musique qui m’a donné l’envie d’y coller des images. Je voulais d’abord l’utiliser pour faire un clip Chimère, mais nos films se prètent peu à ce genre de musique. J’ai donc songé à Karas, une série que j’aime beaucoup visuelement (mais dont je trouve le scenario trop alambiqué à mon goût ^^).