Carte postale

La semaine dernière, je suis parti une semaine en Savoie pour faire une cure de fromage fondu et de vin blanc qui pique. Comme le temps changeait presque tous les jours, je me suis amusé à prendre chaque matin et chaque soir la même photo : la vue que l’on a depuis le balcon où je séjournais. De retour sous mes sapins, j’ai eu l’idée du petit montage qui suit (ouais enfin c’est pas très original comme idée, j’avais déjà vu ça dans des pubs ^^).
Bon, je concède qu’il y a beaucoup mieux comme vue dans la région mais je me voyais mal aller au lac 2 fois par jour juste pour avoir mes clichés (j’étais en vacances que diable ! ^^).
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Chat caille !

En cette période de froid où il fait bon rester bien au chaud chez soi, il peut être amusant de faire de nouvelle expériences avec ce que l’on a sous la main. Moi j’ai décidé de congeler mon chat.
Il y a deux solutions pour obtenir un résultat équivalent à cette photo :
1°) Vous noyez votre chat dans une bassine pleine d’eau, vous laissez geler le tout, vous démoulez délicatement et vous prenez une photo du glaçon.
2°) Vous mettez votre chat debout sur votre scanner, vous le numérisez et vous bidouillez l’image sous Photoshop (évitez le 300 dpi, le chat n’aura pas la patience nécessaire).

Il va sans dire que j’ai choisi la première option 😉 .

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Calendrier

J’imagine que, vous aussi, vous êtes harcelés depuis plusieurs mois par ce défilé de casses-bonbons qui se permettent de frapper (et non toquer) à votre porte pour vous soutirer votre argent en échange de leur vilain calendrier.
Chez ITC (la boîte ou je bosse pour ceux qui ne suivent pas) nous n’avons pas la prétention de faire des calendriers moins moches que les autres mais ces derniers ont le mérite d’être offerts aux clients (ce qui est la moindre des choses quand on est complètement à la bourre pour les imprimer ^^). Bref, cette année, c’est à moi que revenait l’insigne honneur de concevoir le visuel du calendrier ITC 2009.
Je ne vais pas m’éterniser sur l’aspect technique du dessin : tout est fait à la tablette graphique (une Wacom que j’ai taxé au boulot, c’est quand même autre chose que les tablettes bas de gamme !) sous Photoshop. C’est un peu gentillet et très flashy mais c’est totalement volontaire pour contraster avec l’aspect austère de nos précédents calendriers.
Si j’évite de raconter ma vie sur le dessin en lui-même, je me permet de vous toucher quelques mots au sujet des contraintes qu’engendre ce type de boulot destiné à l’impression professionnelle. Pour éviter d’avoir une image pixelisée ou floue à la sortie de la presse, nous devons utiliser exclusivement des images de 300 DPI minimum. DPI signifie « Dot Per Inch », littéralement « Point par Pouce » (on voit d’ailleurs parfois « PPP » dans les configurations d’imprimante) : pour faire simple, le DPI qualifie la définition de l’image imprimée. Pour comparaison, sachez qu’une image diffusée sur Internet (comme celles présentes sur ce blog) sont définies en 72 DPI.
Tout cela pour vous dire que pour ce calendrier de 27 sur 47 cm a du être entièrement dessiné en 300 dpi, ce qui nous donne une image de 3189 x 5551 pixels pesant 374 Mo non compressée. Une image aux mensurations plutôt balèzes mais nécessaires pour assurer une sortie papier propre. Pour ceux qui n’aiment pas les chiffres, j’ai mis un détail du calendrier dans sa résolution native, tel qu’il a été dessiné sous Photoshop ; c’est plus parlant que les DPI, les Mo ou les Px 😉 .
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Le calendrier final, le fond seul et un détail en résolution réelle pour mieux comprendre la définition nécessaire à l’impression.
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Bonne Année 2009

Bonne et heureuse année à tous, bonne santé, que vos vœux s’accomplissent, que votre pouvoir d’achat s’amenuise le moins possible et tout le blabla traditionnel.
Pour commencer 2009 dans la bonne humeur, voici un petit boulot sous Photoshop facile et sans prétention.

Les amateurs de sports mécaniques et en particulier les plus anciens connaissent sans doute le fameux préparateur automobile Amédée Gordini. Les automobiles estampillées sous son nom étaient repérables à leur couleur bleue (qu’on appellait d’ailleurs le bleu Gordini) et à leurs petites bandes blanches. Une de ses plus célèbre réalisation est la Renault 8 Gordini (1964), que l’on appelle couramment la « R8 Gordini ». R8… cela vous rappellera sans doute le nom de la fameuse Supercar de chez Audi, d’où le petit détournement de photo que je vous
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Une Renault 8 Gordini, une Audi R8 et une R8 Gordini.
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Bon mal de crâne et bonne gerbe !

A l’approche des fêtes de fin d’année, permettez-moi de vous offrir ma traditionnelle carte de vœux. Pour changer un peu, cette année ce n’est ni un dessin ni un travail d’infographie que je vous propose mais une photographie nocturne de ce qu’on peut voir depuis chez moi. Un futur billet de ce blog sera peut-être prochainement dédié à toutes mes anciennes cartes de vœux.
Joyeux Noël et Bonne Année à tous !

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Coucou, cli ché ?

Dans la série « retours honorifiques sur investissements personnels », je viens de découvrir, presque par hasard, qu’une de mes photographies de Moyenmoutier était affichée en couverture de la brochure distribuée par la Communauté de Communes du Pays de Senones. Après m’être demandé comment cette photo avait atterri là, je me suis rappelé que j’avais participé, il y a quelques mois, à une exposition locale réservée aux photographes amateurs. Il n’y avait absolument rien à gagner sinon la joie et l’honneur de voir ses clichés exposés dans les mairies du canton (et en couverture de la brochure pour mon cas 😉 ). Un grand merci à tous les visiteurs de l’expo qui ont voté pour mes photos, bravo aux organisateurs et félicitation aux autres participants.

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La couverture illustrée par mon cliché, la page dédiée à l’expo et la photo originelle en HD.

 

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Les affiches dont on se fiche moins.

Après les affiches qui prennent du temps à réaliser et qui ne rapportent rien, l’affiche faite à l’arrache qui rapporte ! Il y a au moins six mois, mon cher frère me branchait sur un plan sympa : un concours d’affiche en interne pour sa boîte (une entreprise publique et nationale dont le but est de faire rouler des trains un peu partout en France). Le thème à illustrer était le danger que représentait l’utilisation du téléphone portable pendant le travail, les distractions et la non-vigilance que ce dernier pouvait entraîner.
Le reste de l’aventure en cliquant sur le lien « Lire la suite ».

Quand mon frangin préféré (c’est le seul…) m’a proposé de l’aider sur ce projet, il savait déjà ce qu’il voulait et avait même fait un brouillon de son affiche. Je n’avais plus qu’à redessiner tout ça au propre et y mettre les effets et la couleur ; un boulot pré mâché comme je les aime. Seul souci : je n’avais que très peu de temps pour rendre mon fichier (bah en fait je n’avais qu’une soirée je crois ^^). Après moins de deux heures, le fichier était prêt et mon frère se chargeait de le rendre en bonne et due forme aux organisateurs.Les mois passaient, les dates de rendus étaient sans cesse repoussées (oui… on s’était pressés pour rien) et les résultats tardaient à nous parvenir. C’est en octobre dernier, alors qu’on avait presque oublié l’existence de ce concours que nous est parvenue la bonne nouvelle : notre affiche avait gagnée dans la catégorie « Transverse » (ne me demandez pas à quoi ça correspond, je n’en ai aucune idée et mon frère non plus ! 😉 ). Pas de cérémonie pompeuse pour les gagnants (mon frangin se voyait déjà à Paris en compagnie de Champagne et de petits fours) mais des chèques cadeaux d’une valeur non-négligeable. Ca fait toujours plaisir de gagner de temps en temps !A l’heure actuelle, nous n’avons aucune idée de l’avenir de cette affiche (sera t-elle imprimée et visible quelque part ou avons-nous juste gagné une catégorie honorifique ?) mais je tâcherai de mettre à jour ce billet si j’en apprend d’avantage.

Quelques mots sur les techniques utilisées ici. Comme j’étais très pressé, j’ai décidé de dessiner directement mes contours à la tablette graphique à l’aide de Corel Painter (c’est la première fois que je ne passais pas du tout par le dessin sur feuille pour un boulot aussi « sérieux »). Le coloriage s’est effectué, un peu à l’arrache, sur Adobe Photoshop (dans cette résolution, Painter ramait trop pour le coloriage) et les lettrages ont été ajoutés sur Adobe Indesign . Ce dernier a également servi à exporter l’affiche en PDF conforme aux normes des imprimeurs (aucun mérite, je fais ça tous les jours au boulot). Mention spéciale au petit effet déformé du texte suppérieur qui a été obtenu grâce à l’outil « dilatation » d’Adobe Illustrator.

Avec le recul, je trouve l’affiche un peu trop dépouillée et le fond un peu « facile » mais l’ensemble a le mérite d’être lisible, clair et contrasté (merci aux couleurs complémentaires violet/jaune). Avec plus de temps, j’aurais peut-être pu donner un aspect plus « pro » à l’affiche (enfin là je ne vois pas trop comment… ^^).

Place aux images :

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De gauche à droite : le brouillon préparé par mon frère, le visuel non colorié et l’affiche finale.

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Les affiches dont on se fiche

Tout d’abord, merci à tous les poilus et les casques à pointes morts pour leurs pays respectifs sans qui je ne pourrais pas être en train de glander devant mon PC en ce moment.
Ensuite, désolé pour la suite des merveilleuses aventures de Georges, Ptitmousse, Zezette et moi-même mais un élément extérieur m’a contraint à suspendre très provisoirement cette BD (bah en fait j’ai une nouvelle console de jeu…).

Le billet du jour concerne deux réalisations datant de juillet dernier et faites dans le cadre de mon boulot : deux affiches grand format (40×60 cm) pour la Fêtes des Jonquilles de Gérardmer.

C’est donc début juillet 2008 qu’un des organisateurs de la Fête des Jonquilles m’a invité, par le biais de l’imprimerie où je bosse, à leur proposer une affiche pour l’édition 2009 de l’évènement. Je n’avais que deux contraintes pour ce boulot : rester dans les couleurs de la fête (jaune et vert) et rendre mes épreuves sous 3 semaines. Comme je suis un mec sérieux et très professionnel (non en fait c’est surtout qu’au mois de juillet c’est plutôt calme à l’imprimerie…) ce n’est pas une mais deux affiches que j’ai rendu dans les temps :

Pour la première, je voulais faire une affiche dans le style des années 20-30 pour le côté traditionnel de la fête. J’ai donc utilisé un style classsique imitant la peinture à l’huile (bah ouais, je triche, tout est « peint » sous Photoshop) avec un lettrage retro et un cadre assorti. Les puristes remarquerons que j’ai quand même appliqué quelques effets très (trop ?) contemporains comme les ombres portées, le dégradé et un léger relief sur les plus grosses lettres. Je suis conscient que tout cela gâche un peu le côté rétro mais l’affiche y gagne en lisibilité… faut faire des choix ! 😉

La seconde affiche a surtout pour but de créer un contraste avec la première afin de montrer aux organisateurs que, chez ITC, on (enfin « je ») pouvait toucher à des styles très différents. Là je me suis fait plaisir avec un visuel 100% BD, des effets flashy et un aspect pas très sérieux ^^. Ambiance différente, techniques différentes : les jonquilles de la première affichent avait été dessinées sous Photoshop, celle de la seconde a été créee sous Illustrator (bien pratique pour faire facilement des contours propres et dynamiques). Dans les deux cas, ces affiches étaient un bon test pour la nouvelle tablette graphique Wacom que je venais de toucher au boulot.

Malheureusement, si j’ai le droit d’exposer ces affiches sur ce blog aujourd’hui, c’est parce qu’aucune des deux n’a été retenue pour l’édition 2009 de la Fête des Jonquilles. Je me dis que je n’ai pas été assez bon mais d’autres me disent que les organisateurs avaient déjà choisi leur affiche avant même de voir les miennes… Peu importe au final, le fait est que voici deux travaux de plus pour mon CV et mon blog et un nouvel objectif à atteindre dans 2 ans : proposer une nouvelle affiche aux organisateurs. 😉

Edit : Merci à Barth qui vient de me trouver l’affiche sélectionnée en suivant ce lien. Les mauvaises langues (comme moi) y verront quelques points communs dans la disposition des éléments, les autres jugeront par eux-même.

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Geooorges ! Nous chantons pour toi Geooorges !

Après avoir passé une semaine à lire mes vieilles BD faites entre le collège et la fac, j’ai eu un peu de nostalgie vis-à-vis de ces petites histoires sans queue ni tête, totalement débiles et torchées mais tellement fraîches et divertissantes… (enfin pour moi). Bref, j’ai saisi mes stylos (Merci à ceux qui me les ont offert pour mon anniversaire ^^), une feuille blanche et zou, j’ai commencé une BD sans scénario, sans brouillon, sans croquis, bref, sans filet, avec toutes les conséquences que cela implique : fautes d’orthographe, ratures, positions des membres douteuses, proportions fantaisistes, fin torché mais trait plus spontané.

Bonne lecture !

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48 heures chrono

Poussée au cul par notre membre fondateur Juju, l’association Chimère Productions dont je suis l’heureux président a participé au prestigieux « The 48 hour film project » ces 17, 18 et 19 octobre derniers. Ce concours qui a lieu dans plus de 60 grandes ville à travers le monde a comme concept de mettre en compétition des courts métrages de 5 à 7 minutes réalisés en moins de 48 heures.
Le tournageEn temps normal, les participants de « The 48 hour film project » tournent leur film dans la ville accueillant l’évènement (dans notre cas : Paris). Juju n’ayant peur d’aucuns défis, il décide de participer au concours en tournant son film à 450 km du lieu d’où sont émis les sujets et où seront remises les vidéos. Direction les Vosges pour ses sapins, ses chemins vicinaux, ses villes mortes dès 21H et son association de merveilleux vidéastes amateurs : Chimère Prod. Commence alors un week-end aussi enrichissant qu’épuisant où les membres de Chimère, Juju et ses amis travailleront main dans la main à la réalisation du court métrage le moins mauvais possible fait en 48H.

L’aventure commence dès ma sortie du taf le vendredi vers 16h quand je retrouve Juju à Saint-Dié d’où nous partons ensemble vers notre QG du week-end : le 27 rue de la Haute Pierre à Moyenmoutier. Le soir vers 19H, nous recevons un SMS de la copine de Juju qui était restée à Paris pour piocher le genre du film que nous allions réaliser : « Horreur ». Quelques minutes plus tard, alors que nous travaillions déjà le scénario, un second SMS nous informe des 3 contraintes : Personnage imposé : un pilote de ligne répondant au nom de Thierry Bautheac, objet à voir dans le film : un bonnet de bain, réplique obligatoire : « C’est la crise ». On se donne 2 heures pour bosser le scénario. A la fin du temps que nous nous sommes imposés, nous avons un scénario bancal entre les mains nous décidons tout de même de tourner dans la crainte d’avoir déjà perdu trop de temps (monumentale erreur). Pour faire simple sur l’histoire choisie : un groupe de pompiers se retrouve coincé dans une boucle temporelle. Ils deviennent spectateurs et acteurs de leur propre mort en s’entretuant. Entre-temps nous avons été rejoins par Debeuzer, Barth, Igor, Anne, Christophe le chef op et plus tard dans la soirée par Hélène et Joëlle, les deux actrices du film.

Les premières prises de vues seront longues à venir, il faut nous lancer et, comme un moteur diesel, nous mettons pas mal de temps à chauffer. Mais au final ce temps de préparation aura été bénéfique pour la qualité des plans de cette soirée. Un bilan plutôt positif de cette première nuit puisque l’on a réussi à faire ressembler une vieille cuisine à une infirmerie et que nous avons déniché des vrais pulls de pompiers. Il est 6H00, l’équipe va prendre quelques heures de repos, sauf Juju qui écrit le découpage technique du film.

Samedi, 9h00 : on attaque la scène de la salle de bain avec la tronche dans le cul et quelques croissants. Juju est tellement crevé qu’il a paumé la feuille de son découpage technique. Dommage. Les plans sont bons, les effets de plateau marchent plutôt pas mal, la séquence est dans la boîte, je peux foncer vers le PC et commencer à monter ce qu’on a filmé pour l’envoyer au compositeur. De façon quasi synchronisée, le reste de l’équipe arrive au QG : Julien (cadreur) et sa copine, Mike (cadreur aussi mais comédien pour l’occasion) et notre Vagari préféré. Afin de satisfaire les souhaits du compositeurs, Juju décide de tourner la scène du pot de départ dans le garage. Il est midi et il reste toutes les scènes d’extérieur à réaliser avant la nuit : le timing est serré. Les prises de vues du pot de départ auront été longues et éprouvantes. L’équipe a faim et s’accorde une pause bien méritée. La dernière bouchée de Micro One avalée (on reconnaît Igor à l’intendance), la majeure partie de l’équipe s’envole vers la forêt avec la Kangoo d’Anne (affublée d’un gyrophare pour la circonstance). Il est presque 16H et ça commence à sentir mauvais pour l’éclairage naturel.

Je suis resté au QG avec Arnaud pour le montage de la séquence du pot de départ. Une fois ma tâche accomplie, je m’offre 2 heures de sommeil à l’étage. J’entends du bruit en bas, je descend et je remarque que tout le monde est rentré et n’attend plus que moi pour voir les rushes de ce qui vient d’être mis en boîte. Un simple coup d’œil vers la fenêtre m’indique que, de toute évidence, le soleil s’est couché trop tôt. Le dérushage confirme nos inquiétudes mais au final, un seul plan sera réellement irrécupérable à l’étalonnage sur toute la séquence en extérieur. Après un court moment d’abattement, l’équipe de tournage menée par Juju repart de plus belle pour filmer toutes les scènes manquantes. Pendant ce temps, je monte les plans de forêt et je file chez moi pour choper une connexion Internet et ainsi envoyer la suite du montage au compositeur et à l’ingénieur du son (merci à Barth qui m’a prêté généreusement son cabriolet).

Les toutes dernières scènes sont dures à tourner. Tout le monde est claqué et affamé : on force Christophe a changer 3 fois ses éclairages, Juju laisse passer quelques faux raccords et coupe même certains plans par mégarde. Nous sommes obligés de réveiller Debeuzer pour retourner le plan final (ce qui explique sa toute petite voix à la fin du film). Tout les plans sont dans la boîte, Juju reste avec moi pour attaquer le montage vidéo final pendant que les autres vont se coucher les uns après les autres (à part Vagari qui aime bien être le dernier couché ^^). Vers 5H du matin, Juju m’accompagne jusque chez moi pour un dernier envoi du film via Internet. L’avenir du film est désormais entre les mains du compositeur et de l’ingénieur du son. Nous rentrons au QG pour quelques heures d’un sommeil plus que bienvenues (sans avoir oublié de se raconter un tas de conneries avant de s’endormir).

Dimanche matin. Je me lève avec une grosse patate et file directement chez moi où, d’après Juju, m’attend, sur mon serveur FTP, la BO du film ainsi que le fond sonore. Un petit crochet par la boulangerie et on finalise le montage (synchro musique + son, générique et derniers ajustements). Les collaborateurs du week-end quittent progressivement les lieux pendant que les autres membres de Chimère rangent le bordel dans le QG. Ca y est le film est officiellement terminé et les deux masters devant être rendus à Paris sont copiés. On pousse Juju dehors assez violemment pour ne pas qu’il loupe le train qui l’emmènera à Paris. Le timing est bon, on a une bonne marge de temps. Je range mon PC de montage, j’abandonne Debeuzer et Barth qui finissent le nettoyage du QG, je rentre chez moi et j’enchaîne directement avec l’encodage du film pour la diffusion sur le site de Chimère. Vers 19H, coup de fil éclair de Juju qui me confirme que le film a été rendu dans les temps (nous somme même les 3ème à rendre leur copie sur les 71 équipes inscrites). Voilà qui est rassurant. Le temps de faire la page du site, une affiche moche et d’envoyer les fichiers, le film est en ligne vers 22h30. Ouf. Il ne me reste plus qu’à retrouver mon cher lit.

Au final, ce week-end fut très sympathique, enrichissant mais crevant. Barth fut la grande révélation de ce court métrage en nous prouvant qu’il pouvait jouer un rôle sérieux sans avoir l’air d’un gros pécor ^^ (de plus, il porte super bien le pull de pompier). Le mélange pros, semi-pros, amateurs et guignols s’est bien passé et on s’est rendu compte que, finalement, nos méthodes de travail sont plutôt proches (en tout cas dans ce contexte précis). Merci à tous les participants qui on su apporter leurs talents au projet. Mention spéciale à Christophe le chef op qui m’a donné plein d’idées peu coûteuses pour bien éclairer les lieux de tournage. Merci aussi au compositeur et à l’ingénieur du son qui ont participé à ce film à plusieurs centaines de km de distance tout en respectant les contraintes temporelles : Chapeau. Bref, je viens de faire ce que je voulais éviter sur ce blog : raconter ma vie à moi…. Et bien tant pis, on va dire que c’est pour servir l’œuvre et non l’homme ;-).

Quelques photos de tournage pour illustrer ces quelques paroles.

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Le film

On commence avec l’affiche du film, très kitsch et moche mais quand on a pas les bonnes photos de tournage et qu’on est crevé, c’est dur de faire mieux. On va peut-être la refaire par la suite 🙂
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Quelques images du film.

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Le film en streaming sur youtube :

Les liens directs des fichiers vidéo :

Version basse qualité (320×256 en DivX : 45 Mo)
Version haute qualité (720×576 en DivX : 150 Mo)

Et enfin le lien officiel du « 48 hour film project » de Paris :http://www.48hourfilm.com/paris

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