Retour sur les 23h de la BD 2015

J’avais promis de ne pas me servir de ce blog pour raconter ma vie, mais une fois n’est pas coutume, je souhaitais faire un petit compte-rendu, à froid, de ma première participation aux 23 h de la BD 2015.

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Coup de pied au cul

Petit retour rapide vers fin 2014 : j’estime que je délaisse un peu trop mes passions, en particulier le dessin. Je décide donc de me bouger les fesses et de consacrer, dès que possible, mon temps libre à la création. Je me lance alors dans un projet vidéo (encore inachevé), je reprends le Geocaching, je me met un peu plus à la photo, je teste de vieux jeux vidéo et, surtout, je veux dessiner, dessiner et encore dessiner ! Les attentats contre Charlie Hebdo ne feront qu’accentuer cette tendance. Afin de trouver de l’écho à mes créations, des idées, de l’émulation et des conseils, je m’inscris sur le forum BD Amateur, un excellent stimulant ! C’est sur ce dernier que j’entend parler des 23h de la BD et d’un rassemblement à Pont à Mousson. Je ne connais pas du tout l’évènement, ni les personnes participantes au rassemblement, c’est à plus de 100 bornes de chez moi, mais je me dis que c’est une superbe occasion pour vivre une nouvelle expérience tout en pratiquant le dessin, je fonce !

Même si je ne connais pas les 23h de la BD, je connais ce genre d’évènement en ayant suivi les participations des principaux bloggers-BD aux 24h de la BD d’Angoulême et j’ai moi-même déjà participé à des marathons créatifs similaires dans le domaine de la vidéo avec Chimère Productions (j’avais monté « les Pompiers Meurent Toujours Deux Fois » pour le 48h film project ainsi que « 9 mm » pour le Short Movie festival). J’étais donc déjà convaincu que, quelque soit mon résultat, ces 23 heures seraient riches d’expérience et d’enseignements.

 

Règles du jeu

Pour les 23h de la BD, le but est simple : réaliser 24 planches de BD en 23h en suivant le thème et la contrainte dévoilés le 28 mars à 13h. Le défi est relevé si, le 29 mars à 13h, les 24 planches (ou plus) ont été envoyées sur le site organisateur. De 13h à 13 ? Mais alors c’est 24 heures !? Et bien non, car l’événement est systématiquement organisé le week-end du passage à l’heure d’été ! Tout se passe en ligne, via le site web de l’association, de l’inscription au dépôt des planches, en passant par l’annonce du thème. Libre à chacun de participer où et avec qui il le souhaite : beaucoup participent aux 23h depuis chez eux, en solitaire, armés de café et dans le calme. D’autres y voient là l’occasion de se regrouper afin de se motiver, s’entraider et soumettre quelques esclaves à leurs moindres désirs (bonbons, café, pizza, bières…). Il n’y a absolument rien à gagner de matériel, juste un titre honorifique à côté de votre pseudo sur le site : lapin d’or si les 24 planches ont été faites et envoyées dans les temps, lapin d’argent si les 24 planches arrivent en retard (vous pouvez donc faire votre BD sur plusieurs mois) et, récompense ultime, le lapin rose, si vous arrivez à boucler 48 planches (!) en 23h. Comme tout est automatisé, il est très facile de tricher : envoyez 48 fichiers jpg quelconques sur le site et hop, vous gagnez votre lapin rose ! Vu qu’il n’y a pas d’enjeu à la clé, ce genre de pratique est heureusement assez rare et, de toutes manières sans intérêt. Tant qu’on est dans le jpg, sachez que les fichiers envoyés doivent répondre à des critères spécifiques : résolution de 800 x 600 pixels, couleurs RVB, fichier JPG et format paysage. Dernier détail : toute modification apportée aux planches après les 23h vous feront perdre votre lapin d’or ! Tant pis pour cette horrible faute d’orthographe que vous n’avez vu qu’après un peu de sommeil ! Il existe également une variante animée « TurboMedia », mais j’avoue ne pas m’être penché sur la question pour le moment… Tout est clair ? Alors je continue à raconter ma vie !

Le fan art que j'avais fait quelques semaines avant.

Le fan art que j’avais fait quelques semaines avant.

 

En route vers l’inconnu

Pour des raisons évidentes de sécurité, je décide de faire le trajet en train. En effet, le retour serait pour le moins dangereux si j’accumule trop de fatigue au cours de ces 23h. 28 Mars 2015, 10h38, me voici débarquant sur le quai de la gare de Pont-à-Mousson. Je suis rarement venu dans cette ville, je ne suis jamais allé à la médiathèque, mais le GPS de mon smartphone est là. Après tout, je pars des heures en forêt à la recherche de toutes petites boîtes cachées sous des cailloux, je devrais trouver une médiathèque de 2 étages ! 700 mètres plus tard, j’arrive essoufflé à la médiathèque. Non pas que mes jambes soient rouillées, mais comme j’ai toujours peur de manquer de tout, j’ai avec moi un sac rempli de matos et de vivres : Feuilles et crayons bien entendu, mais d’autres trucs plus dispensables comme un PC portable, un scanner, une console portable, un ipod, un oreiller, de la Red Bull et des bonbons… Des choses de circonstances, mais inutiles car déjà prévues par la médiathèque.

Forcément, vu l’arrivée matinale de mon train, je suis le premier dessinateur sur place, ce qui me permet de faire connaissance avec la très sympathique équipe de la médiathèque qui restera sur place pendant toute la durée du challenge. On m’apprend que nous serons 5 à dessiner et que je suis le seul dont c’est la première participation ici (à la fois au regroupement, mais aussi à l’événement). Même pas peur ! Ca n’est donc pas la première fois que la médiathèque organise un rassemblement des 23hBD et ça se sent : tout a été prévu, du café au couchage en passant par la salle de repos et les bonbons. Nous allons être comme des coqs en pâte et ça me plaît ! Bien entendu, l’intérêt de dessiner ici est d’apporter une animation au lieu. Nous sommes donc installés de manière visible, côtes à côtes, ce qui permettra aux visiteurs de la médiathèque de nous regarder travailler et discuter avec nous. Ca fout une petite pression supplémentaire mais ça va, je me sens dans un élément et un univers familiers. Le temps d’aller chercher un casse-croûte chez « Jean Mange », le seul snack de Lorraine proposant un sandwich à l’andouille, et me voilà fin prêt à commencer l’épreuve !

Mon poste de travail, au milieu de la médiathèque.

Mon poste de travail, au milieu de la médiathèque.

 

Rien ne sert de courir…

A une heure du coup d’envoi, tous le participants sont là et nous faisons rapidement connaissance. A ce stade, je n’ai aucune idée de la technique et du niveau de ces derniers et je suis curieux de découvrir leur travail. 12h50, chacun est à sa table, le matos est sorti et prêt à servir, les organisateurs sont prêts à actualiser la page des 23HBD, un journaliste de l’Est Républicain est là, ainsi que le directeur de la médiathèque. 13h00… le site lag… 13h05, le thème tombe : les naufragés. La contrainte : un caméo de David Hasselhoff portant un T-shirt « I love Piak ». La contrainte ne m’enchante guère, moi qui suis nul pour les carricatures, mais le thème me paraît assez large pour pondre quelque chose. Les 30 minutes qui suivent seront exclusivement dédiées à la réflexion, avec très peu d’idées ou de mots jetés sur mon calepin. Je sais juste que je ne veux pas tomber dans le cliché du bateau qui coule. Alors que mon voisin de droite, Manolo Prolo, esquisse déjà un navire, mes propres idées viennent, doucement mais sûrement.

Je pars d’abord sur l’idée d’un morpion naufragé dans les toilettes, victime d’une chute depuis le zboub de son hôte. Je me rappelle alors que je suis dans une médiathèque, que mon travail est visible par tous, y compris les jeunes enfants. J’oublie l’idée du morpion. J’essaye alors de me recentrer sur des thèmes qui me parlent, que je maîtrise et que j’aime. La bière, évidemment ! Un océan de bière, une île déserte qui s’avère être le pic d’une montagne sur une planète engloutie, voici mon point de départ ! Très vite, les grandes lignes s’esquissent dans ma tête, j’empoigne mon crayon, je note les idées en vrac ainsi que les personnages. Là aussi, je ne dois pas prendre de risque : je pars dans ce que je connais et décide de dessiner mes potes et moi-même sans les nommer. Barth sera « le Grand », Igor « le Petit » et moi « le Gros ». C’est nous sans être nous, c’est surtout l’assurance de ne pas me planter dans une couleur de cheveux, une forme de nez où l’absence de lunettes.

Quelques croquis réalisés lors de la recherche du scenario.

Quelques croquis réalisés lors de la recherche du scenario.

 

Optimisation

Ca n’est absolument pas dans mes habitudes, mais je décide d’esquisser l’ensemble de la BD et donc de réaliser un story board. Vers la 4ème page, j’ai peur de perdre trop de temps à cela. Je regarde ma montre, moins d’une heure et demie s’est écoulée depuis le début de l’épreuve, je continue donc le story board tout en improvisant le texte au fur et à mesure. Au final, très peu de choses varieront entre l’esquisse et la BD finale, si ce n’est le rendu. Avant d’attaquer le « vrai » dessin, je redécoupe mon story board afin d’optimiser mes futures planches. Le règlement autorise 3 pleines pages et un minimum de 2 cases par planche, je compte bien m’en servir pour offrir un service minimum et ainsi gagner du temps. Même si je ne peux pas dire combien de temps je vais mettre à tout boucler, j’espère sincèrement et secretement pouvoir m’accorder quelques heures de sommeil ! L’esquisse des 24 pages et le découpage de celles-ci sont prêts. Tous les cadrages ne sont pas définis mais j’estime avoir pris assez de temps pour le brouillon, il est temps de passer à la réalisation à proprement parler. Moi qui ne suis pas doué pour écrire des histoires cohérentes et qui n’ai pas l’habitude de structurer et préparer mon travail, je suis plutôt fier de mon efficacité pour le coup !

storyboard

Extraits du storyboard. En rouge, le redécoupage pour chaque planche.

 

Manolo Prolo à ma droite est en train de colorier sa première page à l’aide d’aquarelle et de crayon de couleur. Je suis sur le cul : c’est clair, ultra dynamique et bien contrasté, on sent que le bonhomme a une sacré expérience derrière lui ! A ma gauche, Briaeros, par qui j’ai eu vent de l’évènement, dessine sur iPad à l’aide d’un stylet particulier. Les reflets m’empêchent de voir son travail mais lui aussi est dans le feu de l’action ! Allez, j’attaque ma première planche, directement au stylo, misant sur le fait que je n’aurai jamais le temps de faire un crayonné préparatoire. Après tout, même si ces derniers temps je suis plutôt dans le dessin propre et en couleur fait sur tablette, j’ai pas mal d’expérience dans la BD spontanée, directement à l’encre, je ne devrais pas être trop perdu.

N’étant pas venu les mains dans les poches, j’avais déjà préparé mes supports pour l’événement : des feuilles A4 sur lesquelles étaient imprimés très finement des carrés de 210 x 157 mm, soit un format proche de l’A5 mais aux proportions compatibles avec le format demandé : 800 x 600. ce cadre me permet de faire dépasser les éléments de mes décors pour avoir un rendu plus propre et sans bordures après recadrage et il me permet aussi de mettre des annotations ou des corrections dans les marges. Bosser en format paysage est un peu déroutant au début, mais je m’y habitue et finit même par en profiter pour faire des cadrages larges. Même si j’ai volontairement réduit mon format papier, je le trouve encore un peu trop grand pour mon style… quel plaie de faire un décor pleine page ! Je préfère les petites cases confinées rapides à remplir ! 🙂 Comme le format final du fichier de 800 x 600 offre une résolution limitée, je fais attention d’écrire assez gros pour rester lisible une fois scanné et converti, ce qui s’avérera payant par la suite.

La 1ère page avant retouche et recadrage. J'ai surligné mon cadre en rouge.

La 1ère page avant retouche et recadrage. Pour mieux le voir ici, j’ai surligné mon cadre en rouge.

 

La 1ère page après retouches.

La 1ère page après retouches.

 

Arrêt aux stands

Alors que l’ambiance est au silence à la concentration, mon pote Barth arrive pour me ravitailler en bonbons, sitôt suivi par Igor, qui avait également promis de passer me voir. Voila qui fait plaisir et me fait remarquer que, par une heureuse coïncidence, ce sont les héros de ma BD ! Au moins j’aurai une réponse toute faite si on me demande « pourquoi tu l’as dessiné et pas moi ? » : « Parce qu’il est venu me voir ! ». Je profite de leur présence pour faire une pause bien méritée. Nous sortons une petite heure, le temps de respirer l’air frais, de penser à autre chose et de discuter un peu avec Lapin 20, la seule dessinatrice du jour, réalisant toutes ses cases à l’aquarelle. Toujours côté potes, je prend des nouvelles de Patoche via Facebook ou par SMS car lui aussi participe aux 23h depuis son domicile en Belgique.

Mes potes partis, je me replonge dans mon dessin en enchaîne les pages comme un forcené. Globalement tout va bien, si ce n’est quelques soucis lors du dessin d’Hasselhoff. Pas grave, je met des annotations « à retoucher », « à refaire si temps » dans les marges, et je compte sur Photoshop pour m’aider plus tard dans la soirée. Les organisateurs sont aux petits soins pour nous, ils passent régulièrement nous proposer du café, des biscuits, des bonbons et même de nous scanner et de nous mettre en ligne nos planches. Je fais mon chieur et demande le scan mais pas la mise en ligne afin de pouvoir tout retoucher et recadrer par la suite. Les échanges avec les visiteurs sont assez rares, ces derniers ayant peur de nous déranger et nous, trop plongés dans nos planches pour remarquer leur présence.

21h00 : cela fait des heures que je dessine comme une machine et je ressens un désagréable coup de barre. Heureusement, c’est l’heure de manger (la médiathèque nous a généreusement commandé des pizzas !) et de boire (les clients sont partis, on peut sortir les bières !) et cette petite pause va me faire le plus grand bien. On en profite pour parler de tout et de rien, l’ambiance est détendue, humble et sans prise de tête. Je reprends mon dessin, toujours sur un rythme soutenu, mais bien plus frais et lucide suite à mon ravitaillement !

 

La nuit porte conseille

1h30 : J’écris le mot « FIN » en bas de ma dernière page ! Je sais que ce n’est pas fini, mais c’est une étape symbolique que me rend satisfait et serein : j’aurai fini dans les temps et je pourrai me payer le luxe de dormir un peu ! Il me reste à dessiner la couverture, trouver le titre et surtout à recadrer et retoucher les planches scannées avant de les envoyer vers le site. Pour le titre, je galère un peu car je veux impérativement y glisser un jeu de mot. « Brassage Dangereux » s’impose, faute de mieux. L’ambiance me fait penser à celle que j’ai connu il y a quelques années lors des parties de jeux en réseau : à mi-chemin entre la fatigue et la passion. Les lumières au néon nous éclairant depuis la veille tentent de nous faire perdre la notion du temps mais le compte à rebours du site des 23h nous rappelle à la dure réalité ! Je file au rez-de-chaussée pour squatter un ordinateur pourvu de Photoshop, amicalement prêté par une des organisatrices. Là, je retouche quelques traits malvenus, colorie quelques zones en noir, gomme quelques fautes d’orthographe, ajuste le contraste et surtout, je recadre en suivant mon gabarit. Je suis content de moi, avoir préparer ces cadres pré-imprimés aura été une bonne idée ! Merci aux membres du forum BD Amateur pour leur aide sur ce coup. L’envoi des planches sur le site des 23hBDne pose pas trop de problème, même si ce dernier souffre déjà de trop de connexions simultanées et affiche quelques « erreur 505 » intempestives. Il est plus de 3h du mat… je n’ose pas imaginer ce que ça donnera entre 11 et 13h !

Le mot "Fin" apparaît !

Le mot « Fin » apparaît !

4h00 : la 24ème planche est envoyée, le lapin d’or s’affiche alors à côté de mon pseudo, j’ai réussi ! Je remonte à l’étage rejoindre les organisateurs et les rares dessinateurs qui ne sont pas en salle de repos. Je suis le premier a terminer, on me félicite mais je me dis que j’ai peut être juste été rapide pour pouvoir dormir un peu et c’est ce que je m’empresser de faire !

Une page brute devant être recadrée puis remplie dans Photoshop.

Une page brute devant être recadrée puis remplie dans Photoshop.

La même page retouchée.

La même page retouchée.

 

Croissants !

9h00 : une particularité physiologique encore inexpliquée par la science me fait me réveiller à l’arrivée des croissants en salle de repos ! Manolo Prolo me fait voir ses planche, contre toute attente il a réussi à terminer, en sacrifiant la couleur sur la fin. Le résultat reste tout de même bluffant, à la fois drôle, vif et maîtrisé. Briaeros est visiblement à la bourre, il prend le petit déj’ avec le groupe et participe aux discussions mais ne lâche pas sa tablette. D’après lui, c’est foutu pour finir dans les temps, mais il souhaite en faire le plus possible. J’en profite pour aller voir le travail de Lum, que je n’avais jusque là pas eu l’occasion de regarder. Contrat rempli pour lui aussi avec ses 24 planches de petits poney au crayon. Je n’ose pas trop lui demander si c’est un délire, un défi ou tout simplement une manière comme une autre de s’entraîner au dessin, mais ses petits poneys me laissent perplexe ! Lapin20 ne finira pas non plus dans les temps avec son aquarelle précise et minutieuse mais ça n’était de toutes façons pas son objectif. Je me rend compte que les techniques et les niveaux au sein de notre groupe étaient très variés et c’est tant mieux. Aucun esprit de compétition, aucune condescendance, aucun jugement, vraiment une excellente ambiance où chacun était là uniquement pour prendre du plaisir.

13h01 : Après avoir été très gentiment raccompagné en voiture à la gare par l’un des organisateurs de la médiathèque (il pleuvait ^^), je prends mon train, direction Étival pour retrouver mes Vosges, ma femme et mes chats que j’avais presque oubliés pendant ce week-end si particulier. A peine fatigué mais complètement satisfait, je rêvasse le temps du trajet, m’imaginant déjà renouveler l’expérience l’année prochaine.

Lapin d'or obtenu !

Lapin d’or obtenu !

 

Oh oui, encore !

Bilan extrêmement positif de cette expérience donc, à la fois sur le plan technique et sur le plan humain. Même si ma BD finale reste très basique, j’ai réussi à raconter une histoire cohérente, à structurer mon récit, à préparer mon travail en amont et à bien gérer mon temps en me payant le luxe de dormir 5 heures. Je ne suis pas complètement satisfait du résultat final qui me fait plus penser à ce que je dessinais il y a 10 ans qu’à ce que je suis capable de faire actuellement à la tablette mais cela fait partie des choses que je compte bien améliorer l’année prochaine ! La rencontre avec les autres dessinateurs et les responsables du regroupement fut également une très bonne chose, à la fois enrichissante pour moi et motivante pour mes créations. Enfin, un grand coup de chapeau (à oreilles de lapin) aux organisateurs des 23H de la BD qui, même à distance, savent motiver les participants et mettre en avant leurs créations via leur site ou leur page Facebook !

Une très bonne expérience donc, que j’invite tous les gribouilleurs (et même les autres !) à tenter. Vivement l’année prochaine !

 

Quelques liens :

Ma BD « Brassage Dangereux » sur ce blog

Ma page sur le site des 23h de la BD

Le résumé sur le site de la médiathèque de PAM (avec vidéos !)

Et enfin, l'article paru dans le journal local.

Et enfin, l’article paru dans le journal local.

 

 

 

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Commentaires: 1 commentaire

Une réaction sur “Retour sur les 23h de la BD 2015”

  1. Merci à toi pour le partage, je dit simplement bravo

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